Acceptez l’aide des robots dans votre boulot !

Revue de Presse

Les robots nous déchargent déjà des tâches répétitives et sans valeur ajoutée. Des agents d’accueil et des commerciaux testent déjà ces nouveaux “collègues”.

“Bonjour, que puis-je faire pour vous ?” Dans le hall de l’hôtel Yooma, à Paris, un robot accueille les clients et décharge les réceptionnistes de certains check-in simples. Ailleurs, dans une concession Renault, un “cobot” (contraction de collaborateur/de collègue et de robot) épaule les commerciaux dans la présentation des modèles de véhicules. Ici encore, c’est à l’entrée d’un centre commercial Leclerc qu’un androïde attire le chaland. Depuis plusieurs mois, les robots d’accueil ont fait leur apparition dans les entreprises.

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L’opérateur de transport Keolis a testé, de mi-novembre à fin décembre 2017, le robot Heasy (photo ci-dessus) de la société Hease Robotics dans sa boutique du centre-ville de Brest. “L’objectif est de transformer l’attente, souvent vécue comme irritante pour le client, en un moment à la fois ludique et utile : parler à un conseiller n’est pas toujours nécessaire pour obtenir des informations basiques sur les itinéraires, les horaires ou les grilles tarifaires”, indique Cyril Mascé, directeur marketing.

Quant aux agents, ils sont déchargés des tâches à faible valeur ajoutée, celles qui, à force de répétition, finissent par devenir pesantes. “Les salariés sont contents de l’animation dans la boutique et constatent des relations plus positives avec les usagers”, assure encore Cyril Mascé. D’autant que ce collègue d’un nouveau genre est pleinement autonome : “Il suffit de l’allumer et de l’éteindre chaque jour. Et de le recharger de temps à autre”, note sa créatrice, Jade LeMaître. En plus, il n’a jamais un mot plus haut que l’autre !


On s’y met quand ?

D’ici à deux ou trois ans. Les robots d’accueil commencent à apparaître dans les entreprises. D’ici à 2020, ce sera le tour des voitures autonomes et des robots taxis. Ces derniers pourraient représenter 40% des bénéfices du secteur auto d’ici à 2030, selon une étude du cabinet Roland Berger.

Source : capital.fr/ (19 mars 2018)