Au Japon, des chats sauvent les employés du burn-out

Revue de Presse

Le Japon est réputé pour un fait peu glorieux : les terribles conditions de travail de ses «  salarymen », qui bossent jusqu’à 100h par semaine. Heureusement que leurs nouveaux collègues de bureau sont là pour leur remonter le moral : ce sont des chats.

Travailler à en mourir. En 2013, le destin tragique de Miwa Sado ébranlait le Japon. Cette journaliste âgée de 31 ans mourrait de fatigue après avoir effectué 159 heures supplémentaires en un mois. Un fait divers sordide mais si courant qu’il possède là-bas un nom : karoshi. De quoi s’attirer les remontrances du FMI, qui pointait à 191 le nombre de ces cas sur l’année 2016/2017, et sommait les grands PDG japonais de réagir. Car parmi les survivants de cette machine infernale, 7,7% effectuent plus de 20 heures sup’ par semaine.

Problème : légalement, le Japon a fixé la durée de travail à 40 heures par semaine. Seulement, celle-ci est couramment détournée lors de la signature d’accords d’entreprises, d’où le nombre rocambolesque d’heures sup’. Pour compenser cet état de fait, la firme informatique Ferray, basée à Tokyo, a misé sur les, euh, ronronnements.

Gentil minou. Quitte à passer sa vie au bureau, autant le faire en compagnie de chats, non ? Cette idée est sans doute inspirée du business florissant des « bars à chats » (où les félins se baladent librement pendant que vous buvez votre café), déjà dénombrés à 60 dans la capitale japonaise. Neuf félins absolument craquants se baladent dans l’open space, voguant entre les genoux des employés, les dessus d’étagères et les claviers où ils se font un plaisir de taper des inepties.

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À en croire les témoignages, cette présence serait apaisante. Et si les résultats concrets de cette curieuse initiative se font encore attendre, elle a fait des émules : pour ses bureaux au Japon, la société Oracle a chargé Candy, un adorable canin, d’accueillir les employés.

Pasona, entreprise spécialisée dans les ressources humaines, a quant à elle misé sur la présence bienveillante de deux chèvres et deux alpagas. Si cela peut permettre de réduire le nombre de karoshi, on prend sans grogner.

Source : detours.canalplus.fr (13 novembre 2017)