L’avenir des chèques-vacances en danger ?

Revue de Presse

La Confédération des Acteurs du Tourisme s’est insurgée vendredi 3 août contre la hausse de la commission prélevée sur les chèques-vacances, qui augmentera de 150% l’an prochain.

La grogne de la Confédération des Acteurs du Tourisme ne faiblit pas contre la hausse de la commission prélevée sur les chèques-vacances. Elle augmentera de 150% l’an prochain ‘sans concertation avec les professionnels du tourisme’.

Un décret datant du 24 juillet, publié la veille au Journal officiel, va porter de 1% à 2,5%, à partir du 1er janvier 2019, le taux de commission perçu par l’Agence Nationale des Chèques-Vacances (ANCV) lorsque des prestataires de tourisme et de loisirs se font rembourser des chèques-vacances auprès d’elle. La commission perçue lors de l’émission des chèques-vacances est, elle, fixée à 1%.

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Vers une réduction des prestataires acceptant le chèque-vacances ?

Selon la confédération, qui s’est exprimée le vendredi 3 août, ‘cette décision risque de réduire très fortement le nombre de prestataires acceptant le chèque-vacances, de rendre plus difficile son acceptation par les entreprises et de pénaliser in fine les bénéficiaires des chèques-vacances’. Cette ‘augmentation de 150%, prise sans concertation avec les professionnels du tourisme’, concernera 200.000 prestataires de tourisme et de loisirs ayant passé une convention avec l’ANCV, assure la Confédération des acteurs du tourisme (CAT).

Il s’agit là d’une ‘proposition de l’ANCV’, à laquelle la CAT s’était ouvertement opposée dans une lettre au ministre de l’Économie Bruno Le Maire au printemps, rappelle-t-elle dans son communiqué. ‘Tout projet d’augmentation de la commission ne devrait, en aucun cas, être imposé aux seuls prestataires du tourisme mais réparti à parité entre les prestataires de tourisme et les clients entreprises de l’ANCV’, fait valoir la Confédération des Acteurs du Tourisme. Cette confédération regroupe 14 organisations professionnelles et associations du tourisme (hébergeurs, restaurateurs, opérateurs de voyages, transporteurs, métiers de l’événement, activités génératrices de flux touristiques). Les chèques-vacances pourraient ne pas survivre à cette mesure.

Source :   capital.fr(5 Aout 2018)