Les robots nous voleront un emploi sur trois dans quinze ans

Revue de Presse

Dans une quinzaine d’années, soit au milieu des années 30, environ 30% des emplois seront exposés à un risque potentiellement élevé d’automatisation, estime PwC dans une étude réalisée sur 200.000 travailleurs et 29 pays, dont la Belgique, et publiée mardi.

10000000000001fe0000012031220ee5b703e588.jpg‘En moyenne, dans les 29 pays étudiés, la proportion d’emplois exposés à un risque potentiellement élevé d’automatisation est estimée aux alentours de 3% seulement au début des années 2020, mais s’élèvera à presque 20% à la fin de la décennie, avant d’atteindre 30% environ au milieu des années 2030’, avance PwC.

Un remplacement en trois vagues

Le bureau de consultance a identifié trois vagues d’automatisation à venir. La première vague, celle des algorithmes, a déjà débuté et passe par ‘une automatisation des analyses de données structurées et des tâches numériques simples, comme l’établissement de scores de crédit.’ Cette vague d’innovation pourrait arriver à maturité au début des années 2020.

La vague dite d’augmentation est aussi entamée, mais elle parviendra probablement à maturité complète plus tard dans les années 2020. Elle est axée sur l’automatisation des tâches répétitives et des échanges d’informations, ainsi que sur les développements ultérieurs de drones aériens, de robots dans les entrepôts et de véhicules semi-autonomes.

Enfin, une troisième vague dite d’autonomie pourrait arriver à maturité au milieu des années 2030. Elle verra l’intelligence artificielle être de plus en plus capable d’analyser des données provenant de sources multiples, de prendre des décisions et d’entreprendre des actions physiques sans ou avec peu d’intervention humaine. ‘Durant cette phase, les véhicules entièrement autonomes sans conducteur pourraient, par exemple, se déployer à grande échelle dans tous les secteurs de l’économie’, note PwC.

Les femmes premières victimes

Pour la Belgique, 4% des emplois pourraient potentiellement être automatisés lors de la première vague, 18% lors de la deuxième vague et 30% lors de la troisième.

Selon l’étude, davantage de femmes pourraient être affectées initialement par l’essor de l’automatisation, tandis que les hommes sont plus susceptibles d’en ressentir les effets dans la troisième vague, au milieu des années 2030. Cette différence est liée aux types de tâches qui sont plus sujettes à l’automatisation et aux profils actuels d’emploi par sexe et par secteur.

Source : 7sur7.be (6 février 2018)

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