Orange : la baisse de participation de l’Etat toujours en question

Revue de Presse

La baisse de participation, voire la sortie de l’Etat du capital d’Orange, reste d’actualité, confirme le premier ministre Edouard Philippe.

Avec la nouvelle présidence de la République, la question du désengagement de l’Etat des grandes entreprises françaises est de nouveau à l’étude et des indices avaient été lâchés concernant une possible cession de participation dans l’opérateur historique Orange.

l’Etat détient toujours 23% du capital, lui permettant d’influer significativement sur sa stratégie et de conserver un pouvoir de décision face à des intérêts étrangers mais Emmanuel Macron avait laissé entendre qu’une baisse de participation, voire une privatisation, n’était pas exclue.

Son premier ministre, Edouard Philippe, a confirmé que cette piste était à l’étude, tandis que le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a laissé entendre que des décisions allaient être annoncées dans les semaines à venir, rapporte le journal La Tribune.

Ces désengagements, chez Orange et ailleurs, pourraient permettre de dégager plusieurs milliards d’euros qui seraient alors pris en charge par Bpifrance pour être réinjectés dans les plans d’investissement de renouvellement de l’industrie.

Il reste qu’Orange est une entreprise stratégique fortement engagée dans le grand programme de déploiement de la fibre optique et des réseaux mobiles sur tout le territoire français, ce qui suggère que l’Etat pourrait s’en désengager totalement sans perdre son droit de regard sur l’état d’avancement de ce projets, et d’autres tout aussi important pour la transformation de l’économie.

Source : generation-nt.com (5 septembre 2017)