Pourquoi les moins de 35 ans préfèrent la vie de bureau au télétravail

Revue de Presse

Le travail flexible et mobile se généralise, devient plus acceptable sur le plan social et est progressivement mis en œuvre avec un succès grandissant. Reste qu’une étude menée par Maintel montre que les diverses générations d’employés ont des préférences très différentes s’agissant de travailler au bureau.

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La possibilité pour les individus d’adopter le travail flexible, s’ils le souhaitent, augmentera la productivité des employés, quels que soient l’endroit où ils choisissent de travailler et leur âge.

Pour réaliser son étude, Maintel a interrogé en début d’année 1 000 employés au Royaume-Uni, âgés de 18 ans et plus. Il en résulte que 48 % des moins de 35 ans se sentent plus productifs lorsqu’ils sont au bureau, alors qu’ils ne sont que 19 % au-delà de 55 ans.

Les raisons de cette dichotomie sont diverses. Les jeunes actifs peuvent avoir besoin d’un soutien en personne de leurs collègues expérimentés. D’après l’étude, 28 % d’entre eux trouvent qu’il est compliqué de joindre leurs collègues ou responsables lorsqu’ils travaillent à distance. Cela peut également être dû aux aspects sociaux de la vie de bureau et à la recherche de promotions. Les jeunes actifs veulent par exemple s’assurer qu’on les voit accomplir un travail de valeur. De leur côté, les employés plus âgés ont des responsabilités chez eux et le télétravail leur permet de gérer leur temps plus efficacement.

Quels obstacles ?

Le spécialiste des technologies d’impression et de gestion de documents Konica Minolta a publié récemment un rapport intitulé The Digital Workplace Initiative, qui montre que les petites distractions, le matériel vieillissant, les logiciels compliqués et les environnements de travail rigides sont autant de facteurs qui contribuent à la perte de productivité pour les entreprises. Il a interrogé 100 décideurs informatiques et 1 000 employés de bureau au début et à la fin de 2016.

D’après le rapport, les principaux obstacles qui empêchent les employés de maintenir des performances optimales sont les interruptions, les problèmes d’ordinateur et les difficultés à accéder aux données lorsqu’ils ne sont pas à leur bureau. Les trois principaux axes pour un environnement de travail numérique sont de favoriser un travail mobile efficace (62 %), permettre un télétravail efficace (56 %) et améliorer les technologies de travail collaboratif (49 %).

‘Au lieu d’imposer l’adoption globale du télétravail ou du travail au bureau, les entreprises doivent avoir la flexibilité de laisser les employés travailler là où ils se sentent les plus productifs et doivent s’assurer qu’ils disposent des outils adéquats pour garder le contact où qu’ils soient’, préconise Rufus Grig, directeur de la technologie à Maintel. ‘En procédant ainsi, elles peuvent espérer optimiser le recrutement, la conservation et les performances des employés et, bien entendu, obtenir un système plus rationalisé et efficient.’

La question du souhait

Certes, il n’existe pas d’approche universelle s’agissant de planifier la gestion des effectifs. Pour trouver des moyens d’encourager les employés à atteindre leur productivité maximale, il faut savoir se montrer flexible sur la question du télétravail.

L’utilisation des technologies numériques pour aider les employés à atteindre des performances optimales pourrait augmenter considérablement la productivité. La possibilité pour les individus d’adopter le travail flexible, s’ils le souhaitent, augmentera la productivité des employés, quels que soient l’endroit où ils choisissent de travailler et leur âge.

Source : zdnet.fr (30 octobre 2017)