Un projet de loi propose de taxer les robots travailleurs en Suisse

Revue de Presse

C’était l’une des propositions phares de Benoît Hamon, taxer les robots travailleurs devient au fil du temps un leitmotiv. Même le fondateur de Microsoft Bill Gates s’est prononcé en faveur de l’imposition des robots. Aujourd’hui c’est au tour de la Suisse de proposer une loi pour imposer les robots travailleurs via les caisses automatiques des supermarchés.

Le groupe socialiste du canton de Genève va faire une proposition de loi pour taxer les robots au travail. L’objectif est de placer sur un pied d’égalité le coût d’investissement entre un robot travailleur et un salarié humain.
Des robots travailleurs qui coûteront plus cher que les humains

Le projet de loi émanant du groupe socialiste du canton de Genève sera débattu par le Grand Conseil genevois durant l’été. Dans les grandes lignes, le projet serait de faire payer aux entreprises 10 000 francs suisses, soit l’équivalent de deux salaires de caissiers. La proposition serait de réutiliser l’argent pour former des apprentis et soutenir les magasins disposant de caisses uniquement gérées par les humains. De plus, cela permettrait de sauvegarder les emplois des caissiers humains.

Robots travailleurs Suisse loi impôt

Pour les entreprises vendant ce genre de robots, cet impôt serait clairement une immense pénalité. Ainsi, le patron de l’entreprise Coop, Joos Sutter conteste cet impôt qui ferait payer à sa firme, 21.7 millions de francs suisses rien que sur le canton de Genève et 170 millions si la loi est étendue à toute la Suisse. A la base de cette idée, Benoît Hamon a confié s’être inspiré du travail de la députée luxembourgeoise Mady Delvaux.

Les désagréments des robots travailleurs

Dans une interview au site Quartz Bill Gates assure que si les robots produisent la même richesse que les humains, il est naturel que ceux-ci soient taxés. Cela permettrait aux hommes d’investir cet argent dans d’autres projets sans occulter la production. Selon le PDG de Microsoft l’objectif n’est pas de pénaliser les robots travailleurs mais bien de pouvoir se concentrer sur la meilleure façon d’utiliser cet argent.

Pour rappel, nous vous avions parlé il y a peu de ce robot travailleur s’étant jeté dans l’eau aux États-Unis. Qui sait si un jour, la législation fera en sorte d’étendre la Sécurité sociale aux robots ou même faire en sorte qu’ils aient des sentiments malgré leurs statuts de machines.

Source : objetconnecte.net (12 août 2017)