Sans doute encore une bonne nouvelle en perspective pour Amiens. Entre 140 et 250 emplois pourraient être créés au sein d’un nouveau centre de services dédié à la nouvelle banque en ligne de l’opérateur de télécommunication.
Le PDG d’Orange Stéphane Richard l’a confirmé ce mardi via son compte twitter : le groupe de télécommunication lancera sa nouvelle Orange Bank le 2 novembre, alors que son avènement était initialement prévu le 6 juillet. Le report avait été décidé pour laisser le temps au groupe de fiabiliser au maximum ses applications numériques.
Comme nous l’annoncions en exclusivité le 9 juin dernier, ce nouveau service pourrait générer à terme entre 140 et 250 emplois à Amiens au sein d’un « centre de services », sur un total de 300 nouveaux emplois à partager avec un autre site en région parisienne. Ce plateau d’appels et administratif pourrait prendre place dans un premier temps sur un plateau de Groupama déjà existant au square Friant (quartier Saint-Honoré), avec ensuite une option pour un déménagement vers des nouveaux locaux à Gare-La Vallée, comme nous l’a confirmé ce mardi Alain Gest, le président d’Amiens Métropole. Qui ne s’avance pas en revanche sur les volumes d’emploi espérés.
Deux millions de clients visés en 10 ans
Resté totalement discret jusqu’ici sur ses intentions à Amiens, l’opérateur téléphonique n’a pas répondu à nos sollicitations répétées. Ce qui ne l’a pas empêché par contre d’annoncer des objectifs élevés pour sa banque, avec le recrutement projeté de deux millions de clients en 10 ans. Le groupe prévoit également d’investir 500 millions d’euros sur cette période, dans l’idée d’atteindre la rentabilité sous cinq ans d’activité.
Orange compte notamment s’appuyer sur son réseau de 600 boutiques en France. Et convaincre surtout qu’elle se différenciera sur le marché hyperconcurrentiel de la banque en ligne, par des arguments commerciaux non négligeables, dont la carte de paiement et les frais de tenue de compte gratuits. Orange misera également sur l’intégration à ses futurs services d’un système d’intelligence artificielle ( « Watson »), qui remplacera les conseillers bancaires en ligne.
Source : courrier-picard.fr (04 octobre 2017)
