En cas de suicide, l’entreprise peut prévenir la contagion.

Revue de Presse

La façon d’informer sur le suicide d’un salarié peut influer négativement ou positivement sur les personnes vulnérables. Le programme Papageno de recherche – action sur la contagion suicidaire vise à étudier et à faire connaître ce phénomène de contagion et à aider les journalistes et les entreprises à se préparer à gérer de telles situations.
Papageno est l’oiseleur de l’opéra « La flûte enchantée » de Mozart, sauvé par les angelots qui lui font comprendre qu’il dispose des ressources nécessaires pour vivre, alors qu’il songe à se donner la mort.
Quand un suicide survient en entreprise, il faut tout de suite sécuriser l’endroit, où cela s’est produit, diffuser les numéros d’aide et ne pas faire d’annonce par courriel car il faut prendre le temps nécessaire pour échanger avec le personnel. Il faut communiquer « avec décence et humanité » et éviter les hésitations sur la conduite à tenir qui deviendraient source de rumeur ou de suspicion, de la part des collègues déjà fortement éprouvés par cette situation.
Une cellule spécifique peut être mise en place dans les entreprises. Elle inclura au moins un dirigeant, le responsable communication, un représentant syndical, le médecin du travail, une assistance sociale, un psychologue du service de santé au travail, un membre de la direction des ressources humaines et tous les participants auront été préalablement formés.

Source : camip.info (26 juillet 2017)