Orange : l’État ne sortira pas de si tôt

Revue de Presse

L’Etat français s’est récemment engagé dans la vente de ses actifs dans plusieurs grandes sociétés nationales dans le but de réaliser des économies, mais cela ne concernera pas Orange.

L’Etat français cherche actuellement à réaliser des économies, et cela passe également par la vente de ses parts dans divers groupes nationaux, notamment chez Renault avec la cession de 1,2 milliard d’euros d’actifs, ou chez Engie avec 1,5 milliard d’euros récupérés.

Selon cette logique, on pensait que l’Etat chercherait également à se séparer d’Orange, la Banque publique d’investissement détenant 23% de l’opérateur…Mais visiblement, cela n’entre pas dans les plans de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie qui trouvera 10 milliards d’euros ailleurs.

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Selon une source proche de Bercy ‘Il n’y aura pas de décision de descendre dans le capital d’Orange à court terme’. Il se pourrait ainsi que la fin du mandat du PDG d’Orange, Stéphane Richard, qui intervient au mois de mai prochain soit un facteur important dans cette décision de l’État qui ne souhaite pas déstabiliser l’entreprise. Bercy ajoute ‘Une évolution de notre présence au capital doit être liée à un mouvement stratégique européen ou français. Orange doit grossir et surtout à l’international’. Actuellement, Orange réalise encore 45% de son chiffre d’affaires sur le marché français.

L’État français souhaite ainsi maintenir son rôle de moteur pour les entreprises et pourrait ne sortir du capital d’Orange que lorsque l’opérateur verra son cours en bourse décoller autour des 17 à 18 euros (actuellement, l’action du groupe est à 14 euros).

Malgré tout, ce rôle n’a pas véritablement été tenu lorsqu’Orange souhaitait racheter Bouygues Télécom, la présente de l’État au sein d’Orange est donc à double tranchant et se veut parfois contradictoire.

Source : generation-nt.com (07 novembre 2017)