Ouverture des négociations Fonction publique : déclaration de Guy Barbier

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Déclaration de Guy BARBIER
Comme nous nous sommes déjà exprimés à plusieurs reprises dans le cadre des premières réunions d’ouverture de négociations, je vais être bref et rappeler en peu de mots le point de vue de l’UNSA .
Axe 3 de l’agenda issu de la première Grande Conférence sociale de juillet 2012, lancé par vous-même, la ministre en février 2013 avec promesse de calendrier et renvoi au rapport Pêcheur. Après trois vraies fausses ouvertures de négociations, nous sommes à mi mandature avec toujours aussi peu de certitudes…
Nous oscillons entre optimisme raisonné et plus sûrement pessimisme raisonné… notamment après les dernières annonces budgétaires.
Les fonctionnaires sont priés de serrer leur ceinture d’un cran : cinq années de blocage du point d’indice, la diminution pour la seconde année consécutive des enveloppes catégorielles prévues pour les agents de l’État.
Le gel du point ne fonde pas durablement une politique salariale disait
Bernard Pêcheur et, pour l’autre choix même la Cour des comptes pourtant inventive sur le sujet des rémunérations des fonctionnaires, pensait qu’une
nouvelle diminution des enveloppes catégorielles n’était pas possible… c’est dire. Cette politique n’est pas la bonne.
Vous l’avez souligné vous-même récemment : la Fonction publique a perdu de son attractivité. La grille est déstructurée.

Avenir de la Fonction publique…

Le changement d’intitulé est signifiant… Ce ne sont pas les récentes déclarations sur les fonctionnaires qui peuvent
rassurer les fonctionnaires. Désignés comme boucs émissaires de toutes les difficultés du pays on fait peu de cas de leur professionnalisme et de leur engagement au service de l’intérêt général.
Nous sommes à un tournant et l’UNSA est prête à le prendre sous certaines conditions :
•avoir un engagement ferme de la capacité à négocier et des moyens pour mener la négociation ;
•qu’une majorité d’organisations s’y engage, conformément à l’esprit des « accords de Bercy » signés par l’UNSA ;
•que le rythme des réunions soit compatible avec le temps syndical (retour vers les instances et bien
évidemment la préparation des élections professionnelles).
Nous sommes prêts à discuter tous les sujets mis sur la table et à prendre nos responsabilités au cas par cas.