UNSA FT-O : nos principales revendications pour le groupe France Télécom-Orange

L'UNSA

Notre groupe France Télécom Orange subit, comme beaucoup de grandes entreprises, les effets très négatifs de la crise économique mondiale ouverte en 2008 par le scandale des « subprimes » américaines. La baisse générale de la consommation aiguise un peu plus les tensions d’un marché des Télécoms et Internet très concurrentiel.

L’emploi, l’organisation et les conditions de travail

Sur cet arrière-fond négatif, notre groupe risque de connaître une nouvelle crise sociale marqué par un basculement démographique sans précédent : dans une structure âgée, Orange se prépare en France à voir le départ, d’ici à 2020, de 30 000 salariés en retraite ou en TPS. Seront-ils remplacés poste à poste ? Non et de très loin.

On peut se féliciter de la signature d’un accord comme le TPS qui prépare dans notre entreprise la transition pour de nombreux salariés vers une retraite méritée. Mais remplacera-t-on les partants ? Les engagements d’embauches faits par la direction restent d’une extrême modestie : 4 000 embauches d’ici 2015 pour 17 000 départs prévus, à cette même date plus d’un tiers des effectifs France aura plus de 55 ans. Qui fera le travail ? Comment sera-t-il organisé ?

Seule réponse : une course à la productivité individuelle sans cesse accrue : il faut faire plus (de résultats) avec moins (de moyens). Le management de notre entreprise est sous la contrainte de cet impératif qu’il répercute brutalement le plus souvent sur l’ensemble de nos équipes.

Ne nous étonnons pas alors que les IRP, et notamment les CHSCT constatent partout une remontée du stress et des risques psycho-sociaux !

Stéphane Richard s’était engagé à la création d’un nouveau Contrat social à France Télécom – Orange. Certes des accords importants ont été réalisés, mais le travail n’est pas fini !

Pour toutes ces raisons, l’UNSA demande la tenue d’une conférence sociale annuelle , pour faire le point sur toutes les questions relatives à l’emploi, les conditions et l’organisation du travail, les projets éventuels de réorganisation, l’état de santé des salariés et les risques psycho-sociaux , précédée par des conférences préparatoires dans les établissements principaux de l’UES et des filiales. Et nous tenons beaucoup, en tant qu’UNSA, à la pleine participation des filiales.

La rémunération

La seconde grande question reste celle de la rémunération, directe (salaires et traitements) ou indirecte (participation et intéressement). Nos revenus ne progressent plus depuis des années. Ils peuvent même régresser substantiellement du fait de l’inflation de postes de dépenses comme le logement.

La forte décrue de l’emploi salarié programmée à France Télécom Orange – 30 000 départs de personnes à la retraite !- doit permettre de réouvir le dialogue social crucial sur cette question. La part de la rémunération dans les charges fixes va décroissant de façon très forte, alors que la rémunération du capital, allez, parions! va augmenter de façon sensible dans les mois qui viennent.

Le statut d’Orange

France Télécom Orange, groupe multinational privé de télécommunication, reste, et nous nous en félicitons, sous le contrôle capitalistique de l’état français. Ce sont les différents gouvernements qui ont désigné les différents PDG et qui ont décidé de la composition du Conseil d’Administration.

Ces derniers exercent le pouvoir et ont des responsabilités sociales vis-à-vis des 170 000 salariés du groupe. Parmi ceux-ci, une centaine de milliers travaillent en France, et sont encore majoritairement des fonctionnaires de l’État français. L’engagement de l’actionnaire État français doit donc être très clair !

Les principaux engagements syndicaux de l’UNSA France Télécom – Orange

Défense de l’emploi, interventions sur l’organisation du travail, améliorations des conditions quotidiennes.

Engagement sur une évolution positive et garantie des rémunérations et pour une juste répartition capital/travail ;

Vigilance sur l’actionnariat

Combattez ! Adhérerez à l’UNSA.