10 conseils pour se protéger efficacement au travail

Revue de Presse

‘Dans la vie active, c’est comme à la banque, il faut savoir diversifier ses placements’, explique avec ironie le Dr Patrick Légeron. Mais comment? Suivez le guide.

Ne pas emporter de travail chez soi

sauf situation exceptionnelle.

déconnecter le soir et le week-end

Dans certains métiers, c’est de plus en plus compliqué. Par exemple, il est vrai que répondre à ses mails le dimanche soir permet d’éviter de se retrouver avec 80 messages en souffrance le lundi matin. Mais point trop n’en faut…

Apprendre à s’esquiver

Attention aux entreprises super-chaleureuses qui murmurent à leurs salariés : « Regardez, vous avez tout ici. » Leur méthode : des pots incessants, des « charrettes » le dimanche autour de croissants, des séminaires pour des brainstormings… Plus tout ce que l’on trouve sur place : salle de musculation, cours de yoga, massages, voire réception des paniers de légumes bio ou passage du teinturier…

Mais a-t-on vraiment envie de vivre nuit et jour avec ses chefs et ses collègues de bureau? D’autres amis, d’autres amours et des activités nouvelles nous attendent dehors…

Se créer d’autres obligations

Le profil type du candidat au burn-out est un bon petit soldat :

il met son travail au-dessus de tout et y consacre presque la totalité de son temps. La parade? S’engager ailleurs : dans une association caritative, une chorale…

Se méfier de l’alcool et des médicaments

Prendre des anxiolytiques, c’est tentant, ça procure un soulagement à court terme, mais ça ne résout pas les problèmes. Il en va de même de l’apéro qu’on boit tous les soirs « pour décompresser ».

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Régler les conflits professionnels en direct

Un conflit avec un supérieur hiérarchique? On lui en parle sans nervosité, au calme. On exprime notre désir de trouver une solution au problème qui se pose. Cette attitude, qui paraît naturelle, est pourtant la moins partagée. Nombre de personnes harcelées et victimes de burn-out n’ont jamais parlé de leurs difficultés avec leur supérieur. Pourtant, l’employeur est juriquement responsable de la gestion des risques psychosociaux. Même les mauvais chefs le savent et ont toujours intérêt à redresser la barre.

Appliquer la règle des trois tiers

Un tiers du temps consacré au travail, un tiers dédié à la famille et un tiers rien que pour soi.

Rompre l’isolement

Il ne faut pas hésiter à confier ses difficultés à des collègues, aux délégués du personnel ou encore aux représentants syndicaux. Ils connaissent bien l’entreprise.

En discuter avec le médecin du travail

Tenu au secret professionnel, il est très sensible aux conditions de vie au travail, surtout depuis la vague de suicides qui a frappé les salariés de France Télécom il y a dix ans.

Il peut faire des propositions à l’employeur, que celui-ci doit prendre en considération. Et tout salarié peut le consulter gratuitement.

Contacter une association d’écoute

Elle peut apporter un soutien et des conseils précieux.

Harcèlement moral stop : www.hmstop.com

France Dépression : www.france-depression.org

Source : topsante.com (19 février 2018)