Burn-out : « Il faut savoir dire non !»

Revue de Presse

VOTRE AVIS – Plus d’une personne sur deux est en situation de « fragilité» professionnelle, selon une étude Malakoff Médéric. Pour les lecteurs du Figaro, le burn-out est une maladie à prendre au sérieux.

C’est peut-être le mal du siècle. Salariés fatigués, découragés, démotivés… Les cas de burn-out, ou syndrome d’épuisement lié au travail, ne cessent de se multiplier. Plus d’une personne sur deux est en situation de « fragilité» professionnelle ou personnelle – soit 56% des salariés -, selon une étude Malakoff Médéric. Pour les internautes du Figaro, la cause est à trouver dans le management.

Pour Sci, pas de doute, ce sont « nos hiérarchies qui sont la cause de beaucoup de burn-out. À force de déshumaniser le travail et de tout résumer à des objectifs et des indicateurs, ils en arrivent à casser des équipes entières.» Alexia J est du même avis et pense que « le problème vient en effet des relations humaines qui se sont dégradées au fil des ans et au gré de notre société… L’autre est devenu un rival, un concurrent et le moindre faux pas lui vaudra la potence.» Pour Yael cela « est clairement dû à une pression hors norme. Tensions, harcèlements, menaces, méchancetés et humiliations sont des termes souvent évoqués par les salariés.» Amariolle raconte « connaître cette fragilité de près. Mon mari a fait un burn-out cette année. Selon moi, les personnes diagnostiquées devraient avoir la possibilité d’ajouter leur entreprise à une base de données de façon anonyme pour dénoncer certaines sociétés qui sont de vraies championnes!»

« N’hésitez pas à demander un entretien»

Pour certains comme Le Taillefer il est « possible d’atténuer cette pression : il ne faut surtout pas hésiter à demander un entretien à sa hiérarchie pour exposer ses problèmes. En tout état de cause, il ne faut jamais accepter l’inacceptable – et jamais non plus rester seul avec ses problèmes. La communication est essentielle.» Mais selon Laurent H chacun devrait « savoir travailler sur son stress et savoir dire “non”, et même s’accorder un temps de pause quelle que soit sa charge de travail. C’est très important.» Enfin, pour Rebelle, si l’on veut résister , « il faut également faire un travail personnel dans sa vie de tous les jours en essayant d’avoir, le plus possible, une vie saine. Faire du sport pour décompresser, limiter les écrans le soir pour éviter l’excitation et surtout se coucher plus tôt car, on le sait bien, le sommeil est réparateur!»

Source :   Lefigaro.fr (21 juin 2018)