Les trois quarts des entreprises de plus de 250 salariés, interrogées dans le cadre d’une étude de l’Association des responsables et directeurs de l’environnement de travail (Arseg), sont impliquées dans un projet de transformation de l’environnement de travail. En tête des solutions plébiscitées : le travail à domicile et le « flex-office ».
Les salariés apprécient en général le télétravail, moins le fait de ne pas avoir de bureau attitré. Ils vont devoir s’y faire : ces deux solutions sont plébiscitées à parts quasi égales dans les grandes entreprises, révèle une étude de l’Association des directeurs de l’environnement de travail (Arseg). Plus de 400 membres ont été interrogés dans le cadre de cette enquête, éditée à l’occasion de la semaine de la qualité de vie au travail, qui démarre lundi 11 juin.
Premier constat : pas moins de trois quarts des grandes entreprises de plus de 250 salariés sondées dans le cadre de l’étude ont un projet ou ont déjà mené un projet de transformation de l’environnement de travail, contre 57 % des entreprises de moins de 250 salariés. « Pour les PME, ce processus de changement représentant un risque et un coût plus important pour un intérêt moindre par rapport aux grosses structures », explique l’étude en guise d’explication.
Dans ces entreprises impliquées dans un projet de transformation, les deux tiers incluent une ouverture au travail à domicile. La récente évolution de la législation (désormais, l’employeur qui refuse au salarié le droit au télétravail doit justifier son refus) a sans doute été un facteur-clé de cette évolution, estime l’étude.
L’option du travail à domicile reste plus appréciée dans les entreprises que l’utilisation d’un espace de coworking ( « cotravail »), sans doute pour des raisons de coût : le recours à des « tiers lieux » est évoqué par seulement 35 % des entreprises. Encore moins (25 %) se disent prêtes à envisager une solution permettant de travailler n’importe où (café, bibliothèque…), probablement pour des raisons de sécurité.
En plus du télétravail, 58 % des entreprises interrogées disent avoir recours au partage des postes de travail. Et ce, alors que seulement deux salariés sur cinq se disent prêts à travailler en flex-office [espaces de travail sans bureau fixe], selon…
Source : lemonde.fr (11 juin 2018)