En temps qu’entreprise du numérique et a fortiori opérateur historique, il considère ainsi que la « mission » de son groupe « c’est de construire les infrastructures de connectivité qui vont permettre à la France de devenir une société digitale, une société numérique du futur. »
Vient ensuite la question de l’emploi. Pour le PDG d’Orange, l’industrie des télécoms à redistribué depuis 2011, « un peu plus de six milliards d’euros de pouvoir d’achats aux Français » grâce à la baisse de prix d’environ 40 % dans la téléphonie mobile. Stéphane Richard « espère que ça a crée beaucoup d’emplois dans l’économie française .»
Cependant il estime qu’on « ne peut pas nous demander un tel effort et en même temps recruter massivement. » Bien au contraire Orange réduit la voilure, mais à la différence de plans sociaux chez SFR et Bouygues, l’opérateur historique a mis en place un autre système pour réduire ses effectifs :
« Nous ne remplaçons pas tous les départs (NDLR à la retraite). Il n’y a pas chez Orange de plan de départ volontaire, encore moins de plan social et ce sont des questions auxquelles nous prêtons énormément d’attention. »
Si la balance des recrutements face aux départs n’est pas positive, la transition se fait en douceur, une situation néanmoins nécessaire pour le PDG d’Orange : « on s’est engagé dans une politique extrêmement énergique de réduction de notre base de coûts parce qu’on n’a pas le choix de le faire. »