La décision unilatérale de l’entreprise de « confisquer » des jours de repos aux salariés est incompréhensible.
Nous ne pouvons que nous féliciter de la volonté de nos dirigeants d’anticiper la sortie de crise…… encore ne faut-il pas enjamber celle-ci !
Aujourd’hui l’entreprise est incapable de construire, comme nous tous, un calendrier de sortie de crise. De même qu’elle est incapable de savoir si à la fin de l’année Orange sortira affaiblie, confortée, voire renforcée, les trois scénarios sont, à ce jour, envisageables.
Alors bien sûr qu’il ne fallait pas cautionner ce choix purement comptable, qui donne l’impression que la prime octroyée pour certains est payée par tous avec cette gestion autoritaire des congés, afin de gagner en productivité.
L’intersyndicale unanime avait démontré que des alternatives existaient. Seule la CFE-CGC a quitté la plate-forme commune pour rejoindre la position de l’entreprise.
Aujourd’hui Orange ne peut absolument pas justifier cette décision par des éléments factuels.
