Fin de l’état d’urgence sanitaire : l’UNSA demande la pérennisation de certaines mesures en cas d’arrêt maladie.

Revue de Presse

L’état d’urgence sanitaire voté le 24 mars dernier prendra fin le 10 juillet au soir, tout comme un certain nombre de mesures qui l’accompagnaient. Pour l’UNSA, certaines d’entre elles, comme la suppression des jours de carence et le maintien de salaire en cas d’arrêt de travail pour maladie doivent être pérennisées.

Ainsi, à compter du 11 juillet, pour les arrêts maladie la règle change :

. le délai de carence sera de nouveau appliqué, 1 jour dans le public, 3 jours dans le privé (sauf convention collective plus favorable).
. fin du maintien de salaire par l’employeur dès le 1er jour d’arrêt (sauf convention collective plus favorable).

Cependant, à titre dérogatoire, les personnes placées en arrêt maladie en raison du COVID-19 le seront sans perte de salaire ni jours de carence jusqu’au 10 octobre.

Pour l’UNSA, la suppression du/des jours de carence et la généralisation du maintien de salaire à tous dès le 1er jour d’arrêt sont des revendications de longue date.

Pour l’UNSA, il y a par ailleurs urgence à traiter la question de la protection sociale pour tous en étendant à l’ensemble des salariés du privé comme du public, l’accès à une complémentaire santé financée pour partie par les employeurs ou encore en généralisant les contrats de prévoyance.