Pas de Brexit dans les télécoms

Revue de Presse

Source : lefigaro.fr (29 décembre 2020 )

Les abonnés télécoms vont-ils faire les frais du Brexit. La politique tarifaire des opérateurs n’est pas encore complètement tranchée. Orange et Bouygues Telecom ont fait savoir au Figaro qu’ils maintiendront leurs tarifs commerciaux actuels. Sur son site, Free a maintenu la Grande-Bretagne dans la liste des pays sans surcoût, (qui comprend aussi l’Australie, les États-Unis…). Leurs clients détenteurs d’un forfait mobile pourront donc l’utiliser depuis le Royaume-Uni sans payer plus cher.

Une directive européenne avait supprimé les frais de roaming pour les ressortissants européens se déplaçant dans un autre pays de l’Union. Mais en sortant de l’Union, les Britanniques sont aussi sortis des accords de roaming. Pour mémoire, un Français peut utiliser son téléphone mobile depuis le Portugal aux mêmes conditions qu’en France. L’enveloppe de données en mobilité est parfois réduite à l’étranger. Free par exemple, plafonne les données en mobilité à 25 Go par mois depuis les pays européens.

Les britanniques épargnés

Les résidents britanniques vont devoir se poser les mêmes questions. Les opérateurs EE et Vodafone ne devraient pas appliquer de frais de roaming à leurs clients, selon la BBC. Le gouvernement britannique a prévenu  : en sortant de l’Europe, le pays s’est aussi affranchi des accords tarifaires en vigueur dans les télécoms. Londres a toutefois posé des garde-fous, en demandant aux opérateurs d’informer les clients et en limitant à 45 livres les dépassements tarifaires. Une fois ce montant atteint, l’abonné devrait donner son accord pour pouvoir continuer à utiliser son téléphone.

Avant de partir à l’étranger, un conseil reste de mise  : vérifier les conditions commerciales propres à son forfait, afin d’éviter les mauvaises surprises au retour