La mobilisation des agents de la Fonction publique, malgré un contexte difficile, a été significative le 15 mai 2014. Le gouvernement ne peut ignorer leurs demandes, notamment sur la question salariale. L’intersyndicale Fonction publique vient de le rappeler au soir de cette journée.
Les quelques cent dix manifestations organisées partout en France ont permis aux personnels des trois versants de la Fonction publique (État, Territoriale, Hospitalière) d’exprimer leur volonté de défendre l’emploi public, mais aussi de sortir du blocage de leurs rémunérations en vigueur depuis juillet 2010. D’ailleurs même un sondage publié le jour même montre que, malgré un incessant dénigrement anti-fonctionnaires (en franglais : fonctionnaires bashing), un Français sur deux considère comme légitime la mobilisation des fonctionnaires. C’est dire !
Le 15 mai au soir s’est réunie l’Intersyndicale Fonction publique (UNSA, CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires — (FO ayant hélas fait le choix de ne pas s’inscrire jusqu’à présent dans la démarche unitaire). Rappelant la réalité de la mobilisation des personnels, elle a insisté sur la question salariale dans le communiqué commun qu’elle publié au soir de la journée d’action (Voir le texte ci-dessous.).
L’UNSA Fonction publique, pour sa part, continuera à défendre avec la plus grande détermination les personnels : la reconnaissance de leur travail au service de leurs missions passe aussi par leur juste rémunération.
Communiqué de l’Intersyndicale Fonction publique du 15 mai 2014 au soir
Les organisations CGT, CFDT, CFTC, FA-FP, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique se félicitent de la réussite de la journée d’action du 15 mai 2014 pour les salaires et l’emploi public.
Les agents, par leur forte présence, ont mis leurs préoccupations sur le devant de la scène sociale.
À ce stade, le dégel du point d’indice et la revalorisation qu’ils attendent depuis plusieurs années ne pourront leur être refusés plus longtemps. Les organisations syndicales demandent instamment au Gouvernement d’entendre les revendications qu’elles expriment et d’ouvrir les négociations salariales dans les plus brefs délais.
PARIS, le 15 mai 2014