Violences faites aux femmes : l’UNSA demande des mesures concrètes

Revue de Presse

Alors que le 1er septembre a été marqué par le 100e féminicide en France depuis le début de l’année, s’ouvre aujourd’hui à Matignon le Grenelle des violences conjugales.

Alors que le 1er septembre a été marqué par le 100e féminicide en France depuis le début de l’année, s’ouvre aujourd’hui à Matignon le Grenelle des violences conjugales qui devrait déboucher sur des propositions concrètes présentées le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Devant la gravité du sujet, et l’ampleur de la catastrophe, l’UNSA ne peut que saluer cette initiative. Pour l’UNSA, ce Grenelle se doit maintenant de déboucher sur des mesures concrètes :
• Accueil, accompagnement et hébergement des victimes de violences conjugales,
• Formation des professionnels prenant en charge ces victimes, personnels médicaux évidemment, mais également forces de l’ordre lors des dépôts de plainte,
• Budgets alloués aux associations œuvrant quotidiennement sur le terrain.
La 108è session de la Conférence Internationale du Travail réunie à Genève en juin dernier a adopté une convention A LIRE ICI et une recommandation A LIRE ICI pour combattre la violence et le harcèlement au travail.

L’UNSA souhaite vivement que la France, conformément aux engagements pris par Muriel Pénicaud la ratifie rapidement.

L’UNSA relaie le numéro national d’écoute téléphonique et d’orientation destiné aux femmes victimes de violences sexistes, car s’il existe depuis 1992, il reste aujourd’hui bien trop méconnu : 39 19

L’UNSA rappelle aussi qu’une plateforme de signalement en ligne des violences sexistes a été mise en place en 2018, A LIRE ICI.