Un ancien fonctionnaire de France télécom à la tête des Restos du cœur de l’Allier

Revue de Presse

Source : lamontagne.fr (19 septembre 2019)

Après cinq ans de mandat, Sébastien Vergne a quitté la présidence des Restos du cœur de l’Allier. Jean-François Boutigny, son successeur, a été élu, ce mercredi, à Montmarault.

Sébastien Vergne n’avait pas le choix. Les statuts des Restos du cœur sont ainsi faits qu’un président départemental ne peut pas rester en poste plus de cinq ans. Mercredi, à l’occasion de l’assemblée générale des Restos du cœur de l’Allier qui s’est tenue salle Claude-Capdevielle, à Montmarault, Sébastien Vergne a fait ses adieux après cinq ans de mandat, « ravi de laisser la main à Jean-François ».

« J’ai toujours tenu à laisser la parole aux bénévoles et que tous les centres soient représentés au sein du conseil d’administration », a rappelé Sébastien Vergne qui confie donc les destinées de l’association à Jean-François Boutigny, le président du centre de Mayet-de-Montagne, qui s’occupait également de la formation des bénévoles sur le département.

Originaire de Normandie et âgé de 71 ans, cet ancien fonctionnaire de France Télécom est arrivé dans l’Allier, il y a dix ans, après sa retraite. Il s’est d’abord installé dans un petit village près de Mayet-de-Montagne avant d’aller vivre à Beaumont, dans le Puy-de-Dôme, « près de la grande ville », suite à des problèmes de santé.

Sa femme est entrée la première aux Restos du cœur, il a suivi il y a six ou sept ans.  « C’est elle qui m’y a attiré pour donner un coup de main. Et tout de suite, ça m’a plu. L’ambiance sympathique et puis surtout l’utilité que l’on peut avoir ».

Il y a de moins en moins de dons

Jean-François Boutigny (président des Restos du cœur)

Durant sa mandature, le nouveau président compte mettre l’accent sur «  le recrutement et l’accompagnement des bénévoles. C’est indispensable pour qu’ils restent et soient motivés ».  Le financement de l’association départementale constituera l’autre cheval de bataille. « C’est compliqué, confie le président, car il y a de moins en moins de dons ».