Quasiment un actif sur cinq travaille à temps partiel

Revue de Presse

Source : lefigaro.fr (06 août 2020 )

Une femme, en CDI, travaillant la journée et plus de 24 heures par semaine. Voilà le portrait-robot du travailleur français à temps partiel, dévoilé ce jeudi par le service statistique du ministère du Travail. Cette nouvelle étude permet de dresser un large panorama de cette pratique qui concernait, en 2018, 18,4% des salariés du privé et 20,3% du public, soit quasiment un travailleur français sur cinq. Dans le détail, la Dares distingue trois types de recours au travail à temps partiel. Le premier, et le plus courant (41%), est qualifié de « stable» et concerne des emplois en contrat à durée indéterminée (CDI) avec un temps de travail hebdomadaire supérieur à 24 heures. Le second (30%), dit « court», est, lui, caractérisé par des durées de travail réduites, souvent inférieures à 15 heures par semaine, avec davantage de contrats à durée limitée (CDD, intérim), et s’avère donc plus précaire. Enfin, le troisième recours (29 %) est présenté comme étant « atypique», car il concerne des salariés travaillant principalement le week-end ou de nuit, de manière régulière.

L’étude met également en lumière la très forte proportion de femmes à être en temps partiel. Ainsi, dans le secteur privé, 78% des emplois à temps partiel sont occupés par des femmes, contre seulement 22% par des hommes. Au niveau de l’âge, c’est la tranche 40-54 ans qui est la plus représentée. Par ailleurs, et c’est une nouvelle preuve d’une certaine précarité en la matière, le temps partiel semble intimement lié au diplôme, puisqu’il concerne à hauteur de 50% les salariés qui ont un niveau inférieur au bac ou qui sont sans diplôme.