Télétravail : voici pourquoi il faut un nouvel accord syndicats-patronat pour mieux protéger les salariés

Revue de Presse

Source : zdnet.fr (30 Septembre 2020 )

L’appel d’offres pour l’octroi de fréquences 5G a d’ores et déjà donné son favori après une seule journée d’enchères. Il s’agit d’Orange, qui s’est positionné pour cinq blocs de 10 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, au terme du quatrième tour des enchères, qui s’est achevé ce mardi. L’opérateur historique a en effet enchéri pour s’offrir le maximum prévu par l’Arcep, à savoir 50 MHz de fréquences (en plus des 50 MHz déjà détenus par la société), au prix unitaire de 85 millions d’euros.

Derrière Orange, les opérateurs Bouygues Telecom et SFR se sont pour leur part positionnés pour s’offrir trois blocs de 10 MHz de fréquences à ce tarif unitaire de 85 millions d’euros, contre seulement deux blocs pour Free. Résultats des courses  : Bouygues Telecom et SFR pourraient in fine profiter de 80 MHz de fréquences sur la bande des 3,5 GHz, contre 70 MHz de fréquences sur cette même bande pour Free, afin de déployer leurs réseaux 5G.

Reste que les enchères sont loin d’être terminées, car les demandes cumulées de blocs des candidats (13 blocs de 10 MHz) sont strictement supérieures au nombre de blocs disponibles (11 blocs de 10 MHz). L’enchère redémarre donc ce mercredi au tour n°5, pour un tarif unitaire de 90 millions d’euros par bloc de 10 MHz. A noter que la valeur de l’incrément entre les tours du prix d’un bloc de 10 MHz a été fixée par l’Arcep à 3 millions d’euros.

Le sprint continue

Le gendarme des télécoms communiquera chaque jour à 17h30 pour donner le détail des enchères de la journée. Et cela jusqu’à la fin de cette phase de la course à la 5G, dont la durée ne devrait pas dépasser une dizaine de jours. Elle doit permettre la répartition de 110 MHz de fréquences entre les quatre opérateurs en lice  : SFR, Orange, Bouygues Telecom et Free. Pour rappel, le prix de départ de ces blocs, qui suscitent forcément l’intérêt des opérateurs, avait été fixé à 70 millions d’euros par le gendarme des télécoms et les autorités. Il a donc gagné 15 millions d’euros en l’espace de quatre tours d’enchères.

Il s’agit d’une étape décisive pour les opérateurs  : plus ces derniers réussiront à s’offrir de fréquences supplémentaires, meilleur sera le service 5G qu’ils pourront commercialiser auprès du grand public ou des entreprises. L’Arcep souhaite toutefois éviter l’apparition de trop fortes disparités entre les réseaux 5G des opérateurs. C’est pourquoi elle ne permettra pas à un opérateur d’acquérir plus de 100 MHz sur les 110 MHz disponible, en limitant à cinq le nombre de blocs de 10 MHz disponible pour chaque opérateur durant l’étape actuelle de la procédure.

L’originalité de cette nouvelle étape de l’appel d’offres pour la 5G repose dans son mode d’enchère «  ascendante multi-tour », comme l’explique l’Arcep. Concrètement, l’Autorité est chargée d’indiquer à chaque tour le prix pour un bloc de 10 MHz. Chaque opérateur peut ensuite indiquer le nombre de blocs souhaités à ce prix, dans la limite de cinq blocs chacun. «  L’enchère s’arrête lorsque la demande des opérateurs correspond à la quantité de blocs disponibles », indique l’Arcep, qui jouera le rôle d’arbitre durant ce que l’on peut qualifier de tournoi où la règle du mieux disant sera valorisée.

Rappelons qu’une enchère de positionnement, qui se déroulera à un tour et donnera la palme à l’opérateur ayant enchéri en seconde position, afin d’éviter toute surenchère, sera organisé courant octobre pour déterminer les positions de chaque lauréat.