Formation professionnelle : les salarié·es doivent être plus accompagné·es

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Dans le cadre de ses missions de service public dans les champs de l’emploi, de la formation et de l’orientation, Centre Inffo, publie la deuxième édition du baromètre de la formation professionnelle  : voir la synthèse de l’UNSA. Alors que plus de la moitié des répondants (55 %) se sentent mal informés, cette étude confirme ce que l’UNSA demande  : l’accompagnement doit être au cœur des dispositifs de formation qui plus est, dans cette période de crise économique

Pour l’UNSA, la sortie de crise impliquera une mobilisation très forte des parties prenantes de la formation professionnelle et de l’emploi.

Nos demandes  :

• Le rôle de l’entreprise, des branches et des OPCO doit être renforcé.

• Les salariés les plus précaires, les moins formés, ceux des secteurs

menacés, des petites entreprises et les demandeurs d’emploi les moins qualifiés doivent être particulièrement soutenus.

• Les heures DIF doivent être automatiquement intégrées dans le CPF.

• L’accès au Conseil en évolution professionnelle doit être développé et renforcé, notamment pour les démarches de reconversion professionnelle.

Par rapport aux difficultés que rencontrent certains actifs pour la création et la consultation d’un Compte personnel de formation (CPF), l’UNSA regrette qu’il soit uniquement dématérialisé ; l’illectronisme touchant 8 % des demandeurs d’emploi…

L’UNSA et ses représentants dans les entreprises et les branches prendront toute leur part dans cette mobilisation indispensable pour l’information et l’orientation notamment des plus fragiles.

Voir le Baromètre Centre Inffo