Stéphane Richard dément l’existence d’un vaste plan social chez Orange?

Revue de Presse

Source : extrait de bfmtv.com (11 mars 2021 )

Pas de départs contraints ni de plan de départs volontaires assure le pdg, mais des départs à la retraite non remplacés.

‘Je ne confirme pas du tout l’existence d’un plan’. Sur Europe 1, le PDG d’Orange Stéphane Richard a démenti l’existence d’un plan social au sein de l’entreprise. Selon l’hebdomadaire L’Obs paru jeudi, l’opérateur télécom se préparerait à ‘tailler une nouvelle fois dans les effectifs’ et ‘7.500 postes’ seraient menacés.

En réalité, syndicats et direction d’Orange doivent commencer prochainement des négociations en vue du renouvellement d’un accord portant sur des départs à la retraite non remplacés, alors qu’un plan d’économies de un milliard d’euros d’ici à 2023 a été annoncé, a appris jeudi l’AFP de sources concordantes.

‘Il y a simplement le renouvellement d’un accord – et tout ça va être soumis à la négociation collective -, d’un accord qu’on appelle intergénérationnel, qui permet d’aménager les fins de carrière, et clairement on ne remplacera pas tous les départs à la retraite dans les cinq ans qui viennent’, s’est contenté d’indiquer le PDG d’Orange, Stéphane Richard, vendredi matin sur Europe 1, sans avancer de chiffres.

‘Départs à la retraite non remplacés’

…/….

Elisa Mistral, de la CFDT, confirme qu’il s’agit bien de ‘renouveler un accord triennal, signé en 2018 et qui prendra fin en décembre 2021, pour lequel les négociations doivent débuter en mars’.

‘Il s’agira de trouver un équilibre entre des départs à la retraite non remplacés dans l’opérationnel – où 90% des salariés concernés par les mesures d’âge ont choisi un temps partiel sénior – et dans les fonctions siège, où cette mesure a moins été plébiscitée, et les embauches’, dit-elle à l’AFP.

‘Les plans d’économie se suivent et se ressemblent’

Elisa Mistral rappelle l’intention, ‘annoncée à plusieurs reprises officiellement par la direction, de faire un plan d’économies d’un milliard d’euros d’ici 2023, dont 500 millions sur la masse salariale au sens large’.

…/…

‘Il s’agit certes de départs à la retraite anticipés mais toujours avec le même objectif : diminuer les effectifs’, estime-t-il.