Cela fait maintenant 106 ans que la première journée consacrée aux femmes a été célébrée aux États-Unis, plus précisément le 28 février 1909, mais c’est Lénine, en créant la Journée Internationale en 1921, qui retiendra la date du 8 mars, en l’honneur des femmes qui manifestèrent les premières, le 8 mars 1917, à Petrograd, lors du déclenchement de la révolution russe.
Et ce n’est qu’en 1977, que la journée est officialisée par les Nations Unies. C’est encore aujourd’hui l’occasion de revendiquer l’égalité, de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par des femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté. La journée internationale de la femme du 8 mars 2015, met l’accent sur la Déclaration et le Programme d’action de Beijing établi il y a 20 ans, et signé par 189 gouvernements. Ce programme prône l’égalité des genres, condition fondamentale pour l’atteinte des objectifs de développement et de paix. En ces temps de crise, la tentation est grande de reléguer ces droits au second rang et d’inscrire plutôt une liste de souhaits en attendant des temps meilleurs. Si ce bilan présente des avancées beaucoup de lacunes subsistent, de nombreux défis restent à affronter. Le thème pour l’année 2015 est ambitieux : « Autonomisation des femmes- Autonomisation de l’humanité » imaginé un monde où toutes les femmes peuvent participer à la vie politique, acquérir une éducation, bénéficier de revenus et vivre dans des sociétés exemptes de violence et de discriminations. Pour relever ce défi, tous les États membres de l’UNESCO et tous les partenaires sont appelés à unir leurs forces. La journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.