Interdiction des « thérapies de conversion » en France : l’UNSA salue cette avancée !

A la une ça !

L’UNSA salue l’adoption, par le Parlement français du projet de loi qui cible les « thérapies de conversion ». Ces pratiques constituent désormais un délit dans le code pénal.

L’article 1 de cette loi dispose en effet que « les pratiques, les comportements ou les propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, vraie ou supposée, d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».

L’expression « thérapie de conversion » est née aux États‑Unis dans les années 1950 et renvoie à un ensemble de pratiques prétendant modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Ces « thérapies » se basent sur un postulat selon lequel l’homosexualité et la transidentité sont des maladies qu’il conviendrait de guérir.

Dorénavant, les médecins qui prétendent soigner l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne seront punis de deux ans de prison et 30.000 euros d’amende. Ils risqueront également une interdiction d’exercer jusqu’à dix ans.

Depuis 2015, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme appelle les États à interdire les « thérapies de conversion ». En 2018, le Parlement européen a voté une motion appelant les pays membres à prononcer cette interdiction.

En 2022, l’Assemblée nationale vote l’interdiction des thérapies de conversion en France.

L’UNSA, qui lutte contre les LGBTphobies au travail et dans la société salue cette avancée indispensable pour la reconnaissance de l’illégalité de ces pratiques.

Discrimination dans l’emploi : les jeunes surexposés ?
Contraception féminine gratuite jusqu’à 25 ans : l’UNSA dit oui !
Afghanistan : l’UNSA en appelle à la responsabilité des pouvoirs publics !
L’UNSA se félicite de l’adoption de la PMA pour toutes !
17 mai : journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie