Source : lemonde.fr (05 novembre 2016)
Dès lors qu’un salarié ne réunit pas le nombre de trimestres requis lors de son départ à la retraite, il est susceptible de subir des minorations (décotes) sur ses régimes de base et complémentaires, Arrco et Agirc. La décote dépend du nombre de trimestres manquants.
Ce nombre est la plus petite différence, en trimestres, soit entre la durée d’assurance tous régimes totalisée au jour du départ à la retraite et celle requise selon l’année de naissance ; soit par rapport à l’âge à la liquidation et l’âge du taux plein automatique dans le régime (entre 65 et 67 ans selon la date de naissance).
Par exemple, un salarié né en 1957 qui totaliserait 100 trimestres à 62 ans, au lieu des 166 requis, aurait une décote calculée sur 20 trimestres (différence entre 67 ans et 62 ans), et non sur 66.
Une exception à cette règle : pour les cadres supérieurs, les points acquis avant 2016 sur la tranche C de l’Agirc subissent une décote calculée uniquement par rapport à l’âge au moment de la liquidation.
Pour le régime de base de la Sécurité sociale, le taux de décote appliqué sur le nombre de trimestres manquants est fonction de l’année de naissance. Il est de 1,25 % pour tous les assurés nés à compter de 1953. Pour les régimes complémentaires Arrco et Agirc, les 12 premiers trimestres représentent chacun 1 % de décote. Chacun des suivants représente 1,25 % de décote.
