Questions à Luc Bérille, secrétaire général de l’Union nationale des syndicats autonomes (UNSA)
François Hollande veut réformer « un État trop lourd, trop lent, trop cher ». Pas vous ?
Je ne vois pas ce que cela veut dire, et les agents peuvent l’entendre comme une non-reconnaissance de leur travail. Or, les services publics ont atteint un tel niveau de désorganisation et de pénurie que, souvent, ils ne tiennent plus que grâce à la conscience professionnelle des fonctionnaires. À l’UNSA, nous sommes favorables à des évolutions du service public, à la condition qu’elles soient négociées, et accompagnées en termes de formation et de rémunération.
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