L’UNSA était représentée par Sylvie Liziard, Secrétaire nationale en charge de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Au cours de ce Comité, il a été présenté la position du Parlement européen sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Elle apporte des améliorations aux dispositions prévues, telles les 10 jours ouvrables de congé de paternité rémunéré. Le montant de la rémunération devrait être au moins équivalent à 78% du salaire brut du travailleur en cas de congé parental et à 80% en cas de congé de paternité. Les 4 mois de congé parental non transférable sont maintenus.
Cette position n’est pas partagée par tous les employeurs, ni tous les gouvernements et notamment la France. Les États membres ont dilué la proposition, avec un achoppement sur la rémunération du congé parental.
Les syndicats français sont appelés à soutenir et défendre la proposition du Parlement européen et de la CES, car il s’agit de la première proposition législative clairement inscrite dans le pilier européen des droits sociaux contre les violences sexistes et sexuelles.
Le Comité des femmes a rappelé à tous les syndicats la journée du 24 novembre « pour dire stop aux violences sexistes et sexuelles » qui se déroulera partout en Europe (voir texte ci-dessous).
Nous Toutes : syndicalistes, le 24 novembre, nous marcherons
Ce collectif, né de la volonté d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles, organise une gigantesque déferlante féministe le 24 novembre à Paris et partout en France pour réveiller les consciences sur les violences contre les femmes.
L’UNSA appelle également chacun et chacune à participer à cette action qui se déroulera un peu partout en France. Vous retrouverez la liste des comités locaux sur la carte créée pour les recenser sur GOOGLE MAPS (lien cassé : google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1PYjK4tsqWXtCoSx7iLHPVsXL5Kirj).
L’UNSA signe une tribune dans le Monde pour affirmer notre position :
« Nous, syndicalistes sommes engagé.e.s pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles sur nos lieux de travail et dans nos organisations. Parce que des collègues nous alertent sur certains comportements délictueux. Parce que des femmes victimes viennent nous solliciter pour trouver des solutions.
Parce qu’elles se retrouvent face à des employeurs ou des directions qui refusent bien souvent de traiter les violences, de prendre des mesures de prévention, de mener une enquête, de sanctionner l’agresseur et d’accompagner les équipes, préférant changer la victime de poste pour surtout, “ne pas faire de vagues”. »