L’UNSA auditionnée par la section NAT du Comité Economique et Social Européen

Revue de Presse

La section spécialisée NAT (Agriculture, développement rural et environnement) du Comité économique et social européen est compétente dans un large éventail de domaines, tels que la Politique agricole commune (PAC), la durabilité alimentaire, la protection de l’environnement, l’économie circulaire, la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations unies et le changement climatique.

Arnaud Schwartz et Istvan Komoróczki viennent d’être nommés co-rapporteurs d’un avis devant indiquer « comment la société civile organisée pourrait contribuer à une meilleure mise en œuvre du droit de l’environnement de l’Union Européenne  » et comporter des recommandations générales (par exemple liées aux questions de respect du droit, de moyens humains et de participation, évidemment), ainsi que des recommandations thématiques liées au droit européen.

L’UNSA, représentée par Émilie Trigo et Rachel Brishoual, Secrétaires nationales, ainsi que Chloé Bourguignon, Secrétaire régionale, a été entendue à Strasbourg, le mardi 16 avril 2019, dans le cadre d’une audition commune avec la CFDT.

L’UNSA, partageant le constat de l’urgence environnementale et de la nécessité d’agir, a affirmé qu’elle ferait tout ce qui est en son pouvoir pour peser sur les décideurs et, notamment, a rappelé qu’elle agit, dans le périmètre qui est le sien, en :

– s’associant avec tous ceux qui visent le même objectif de développement soutenable dans une société juste, équitable et solidaire. Le pacte social et écologique initié par 19 organisations, syndicats et ONG, dont l’UNSA en est un 1er exemple.

– militant pour que l’Accord de Paris et les Objectifs de développement durable constituent, comme l’affirment les Nations unies, un seul programme pour un avenir durable et que ce programme aboutisse concrètement,

– en alertant et mobilisant ses adhérents, notamment en s’appuyant sur les plus jeunes d’entre eux, plus sensibilisés aux problématiques écologiques,

– en accompagnant ses représentants syndicaux dans les entreprises et la fonction publique.

Cela passe par un renforcement du dialogue social pour des accords négociés et applicables en faveur de la qualité de vie au travail et de la prévention des risques et de l’environnement.