Le burn out reconnu comme maladie professionelle par l’OMS. Muriel Pénicaud devra modifier son discours

Revue de Presse

Source : alternatives-economiques.fr (30 mai 2019)

Lundi 27 mai 2019, le burn-out a fait son entrée dans la classification internationale des maladies de l’OMS, Organisation mondiale de la santé, officialisant, par un vote des Etats membres, la codification de l’épuisement professionnel  dans la nouvelle version de la classification mondiale des maladies adoptée par l’OMS et publiée en juin 2018.

Par un autre hasard de calendrier (voir 26 mai 2019 : le double échec de Benoît Hamon et Manuel Valls, ou l’oubli de certaines convictions de Michel Rocard), c’est ce même jour que Benoît Hamon, qui avait défendu la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle durant sa campagne résidentielle de 2017 annonce son recul de la vie politique

A l’occasion, il faut rappeler que la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, avait affirmé que le burn-out n’était pas une maladie professionnelle en s’appuyant sur la classification de l’OMS. Elle déclarait en effet le 7 mai dernier sur France Inter ‘ L’OMS a dit que ce n’était pas une maladie professionnelle ‘ comme le rappelle Miroir Social

Avec son rapport distant à la vérité, que nous avons relevé à plusieurs reprises  (voir Dans le taux d’insertion des apprentis annoncé par Muriel Pénicaud, une exagération, deux approximations et un mensonge, La réponse de Philippe Labbé à la déclaration de Muriel Pénicaud concernant le budget des Missions locales « Nous conservons la même enveloppe, avec une diminution de 2% », ‘En moyenne en France, deux salariés sur trois d’un chantier d’insertion trouvent un emploi à la sortie’ déclare Muriel Pénicaud et Non, Madame Pénicaud, les personnes proches de la retraite ne sont pas dispensées de recherche d’emploi, Muriel Pénicaud qui déclarait le 4 décembre qu’aucune fusion n’était envisagée entre Pôle emploi et les Missions locales écrit le contraire le 25 décembre et ‘ Aucune fusion n’est envisagée entre les missions locales et Pôle emploi ‘ affirme Muriel Pénicaud), nous avons le sentiment qu’elle fait vraiment tout pour justifier l’appellation que lui avait un jour donné son collègue, expert en mensonges Christophe Castaner qui l’avait rebaptisé Muriel Pinocchio.