C’est avec stupéfaction que l’UNSA découvre le dépôt d’un amendement soutenu par la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche pour exonérer son ministère de la contribution au Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées de la Fonction Publique (FIPHFP). Le taux d’emploi de personnes en situation de handicap est très faible alors qu’il devrait être de 6%, ce qui explique la contribution obligatoire au FIPHFP créée par la loi du 11 février 2005. Exonérer cette administration sur des motifs tels que les travaux de recherches ou l’adaptation de la formation et des concours pour les étudiants relève d’autres logiques. Pour l’UNSA, la contribution au FIPHFP ne peut pas être une variable d’ajustement « budgétaire » pour le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche comme pour tous les autres ministères. L’UNSA condamne ce procédé