Les attentats de Copenhague du 14 février sonnent comme une tragique répétition de ceux qui ont endeuillé la France début janvier. La liberté d’expression, les policiers, les juifs : les mêmes cibles étaient visées, avec la même violence, sanglante et assassine. L’obscurantisme et l’antisémitisme renaissent au cœur même de l’Europe. L’action de la police et de la justice dira le détail de l’organisation de ces meurtres et qui les a fomentés.
Mais face au terrorisme, s’impose la nécessité absolue du déploiement d’un arc démocratique le plus large possible. C’était l’esprit du 11 janvier en France, ce sera celui du peuple danois demain comme cela doit être celui de toutes les institutions, partis, associations et syndicats au niveau européen. Protéger évidemment les populations, ne pas céder à la peur et se rassembler, maintenir, contre ceux qui veulent sa mort, la liberté de penser et d’agir, jouer la solidarité contre les amalgames : c’est la réponse des démocrates qu’il faut opposer aux ennemis de la liberté.
L’UNSA a adressé au nom des salariés français qu’elle représente un message de soutien et de solidarité aux syndicats danois membres, comme elle, de la Confédération Européenne des Syndicats.