Le court-métrage « Burn-out » tiré de l’histoire d’un Brestois en tournage

Revue de Presse

Source : letelegramme.fr (23 juin 2021 )

Expert-comptable, le Brestois Laurent Cellerier a couché sur le papier sa descente aux enfers en 2018. Touché par son histoire, le réalisateur Thierry Obadia a décidé d’en tirer un court-métrage, dont le tournage vient de s’achever, entre Brest et Porspoder.

Un burn-out suivi d’une tentative de suicide et de séjours en centre de repos, pour comprendre «  d’où venait mon mal-être et mon manque d’estime de moi-même », ayant abouti à la prise de conscience que «  j’avais été abusé durant mon enfance ». C’est peu dire que le Brestois Laurent Cellerier est passé par des moments difficiles. De cette descente aux enfers, et afin de remonter la pente, il décide d’écrire «  Ecollaboratrice m’a sauver » (éd. Georama), un livre dans lequel il revient sur son parcours, et la start-up qu’il a créée pour «  rebondir dans le monde professionnel », tout en développant «  un outil dédié à la profession des experts-comptables ».

«  C’est un véritable cadeau que Laurent m’a fait  : pour un acteur, pouvoir jouer un tel panel d’émotions est une chance »

Quelque temps après la parution de son livre, il rencontre Thierry Obadia, acteur et réalisateur, qui a «  immédiatement été touché par l’homme et son histoire ». Très vite, l’idée d’adapter l’histoire du Brestois au cinéma fait son chemin. «  C’est le ressenti de Laurent, sa sensibilité, qui m’ont donné envie de faire le film », explique celui qui a notamment réalisé par le passé, «  ADN, l’âme de la terre », un long-métrage notamment sélectionné au Festival du film de Woodstock.

Une projection à Brest d’ici quelques mois

Après une semaine de tournage à Toulouse (31), du 29 mai au 7 juin, pour les scènes d’intérieur, toute l’équipe du film était présente lundi et mardi à Brest et Porspoder pour achever le tournage de ce court-métrage. Une «  super aventure », explique Laurent Cellerier, riche de «  magnifiques rencontres, dont celle avec Jean (Fornerod, le comédien jouant son rôle dans le film NDLR) qui a tout de suite su faire passer les émotions ».

«  C’est un véritable cadeau que Laurent m’a fait. Pour un acteur, pouvoir jouer un tel panel d’émotions est une chance », explique l’intéressé, dont la filmographie est riche d’une dizaine de longs-métrages, dont « Quand on a 17 ans », d’André Téchiné.

Une fois monté, le film devrait être projeté aux Studios, avant d’être présenté dans les festivals. «  Et bien sûr, on espère retenir l’attention du Festival européen du film court de Brest », ne cache pas Thierry Obadia.