Alors que le pays constate un ralentissement des prises de rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19, et que la progression du variant Delta inquiète les autorités, l’obligation de vaccination fait débat. Au-delà de la réflexion, et en l’absence d’impératif en la matière, l’UNSA estime qu’il faut amplifier la campagne d’information et de vaccination en allant à la rencontre des populations, y compris au travail
Protection pour les travailleurs et la population, le vaccin est à ce jour le seul moyen connu de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Or aujourd’hui, il n’existe aucune obligation de vaccination contre le Covid, y compris pour les salariés et agents travaillant en contact avec du public nombreux et/ou des publics malades ou fragiles.
Pour l’UNSA, au vu de l’ampleur et des conséquences de l’épidémie, la question peut légitimement faire débat, et ce d’autant que l’obligation vaccinale existe déjà dans certains cas (pour les bébés de moins de 2 ans, pour les professionnels de santé).
Avec plus de 110.000 morts en France, la lutte contre le Covid-19 est avant tout une question de santé publique au même titre que la lutte contre la tuberculose ou les hépatites par exemple. De ce fait, il serait possible d’imaginer que certaines professions voient leur obligation de vaccination étendue à la Covid-19, et ce notamment en raison de leur contact quotidien avec des publics nombreux ou malades et/ou très fragiles.
De plus, pour améliorer la couverture vaccinale en France, l’UNSA estime nécessaire de continuer à développer les dispositifs « aller vers » de l’Assurance Maladie, en allant au contact des populations dans le but de mieux les informer, de lutter contre la désinformation et de fait, lever les freins à la vaccination.