Source : lefigaro.fr (15 février 2022 )
Pour améliorer durablement le pouvoir d’achat, 48,7% citent parmi les propositions prioritaires le fait d’encadrer le prix des produits de première nécessité et des loyers. Crédit : AdobeStock
Alors que l’élection présidentielle approche, les candidats devraient s’intéresser aux questions de pouvoir d’achat.
Laurent Escure, le numéro un de l’Unsa, sixième syndicat avec 6 % des voix lors des dernières élections professionnelles, a présenté mardi les résultats d’une enquête et alerte sur la montée d’une « colère sourde, froide et explosive » dans la population. L’étude, lancée mi-novembre et baptisée « Primaire sociale », a permis à la centrale de recueillir les réponses de plus de 40.000 personnes, pour moitié adhérents ou proches de l’Unsa, mais aussi pour environ un tiers sans appartenance syndicale (34,7 %) ou adhérents d’un autre syndicat (13 %).
La mesure la plus à même d’améliorer la vie des salariés serait d’augmenter les salaires (27,4 % des réponses) et la qualité de vie au travail (17,8 %). Cette amélioration passe pour 48,7 % par l’encadrement des prix des produits de première nécessité et des loyers. 40 % des répondants estiment aussi qu’il faut augmenter « tous les salaires ».
Encadrer le prix des produits de première nécessité
Le pouvoir d’achat « va être la grande question des mois qui viennent, et sans doute du quinquennat », a affirmé Laurent Escure. La stagnation des salaires après les efforts fournis pendant la crise est vécue « comme une injustice qui n’a que trop duré », a-t-il ajouté. Le syndicat plaide donc pour une « hausse générale des salaires » et un dégel du point d’indice dans la fonction publique. L’Unsa participera avec la CGT, FSU et Solidaires à la journée de mobilisation prévue sur la question des salaires le 17 mars, et souhaite des défilés les « plus unitaires possible » pour le 1er Mai
