Source : Extrait lefigaro.fr (16 mars 2022 )
La succession de Stéphane Richard à la présidence du groupe est semée d’embûches.
Une pépite peut-elle se transformer en pépin? L’avenir d’Orange Cyberdéfense (ODS) génère des tensions palpables et une réelle inquiétude dans les rangs de l’opérateur télécoms. Stéphane Richard, dont le mandat de PDG prend fin dans quelques semaines, mène tambour battant le détourage des activités cyber d’Orange pour rendre l’entité indépendante. L’opération en elle-même crée des remous. « Quelle est l’urgence à faire cette opération dans une période d’intermandat?», s’inquiète un connaisseur du dossier. « Christel Heydemann (la future directrice générale du groupe, NDLR) pourra-t-elle faire machine arrière si elle le souhaite», interroge un autre, alors que les conséquences de ce découpage font débat en interne. L’intérêt de cette opération est de montrer qu’ODS est l’un des principaux relais de croissance du groupe. En 2021, la division a vu ses revenus bondir de 14 %, à 800 millions d’euros, quand ceux d’Orange stagnent.
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