Source : alloforfait.fr (10 mai 2022 )
Ce mercredi 11 mai commencera le procès en appel des ex-dirigeants d’Orange, qui se nommait encore France Télécom à l’époque. Le procès devrait durer jusqu’au mois de juillet.
En décembre 2019, Orange et les ex-dirigeants de l’opérateur ont été condamnés pour harcèlement moral institutionnalisé à l’encontre des salariés, ce qui en avait poussé certains au suicide. Orange avait accepté le verdict condamnant l’entreprise et avait mis en place des dédommagements pour les salariés concernés. Cependant, les prévenus – à l’exception de l’ancien DRH Olivier Barberot qui s’est désisté – ont fait appel des différentes condamnations les concernant. Ce nouveau procès s’ouvrira donc ce 11 mai 2022 et le verdict est attendu le 1er juillet prochain.
Une épreuve difficile
Ce procès « s’annonce une nouvelle fois comme une épreuve pour les parties civiles » ont indiqué les différentes organisations syndicales et associations de victimes dans un communiqué commun. Pour rappel, France Télécom avait été condamnée à 75 000 euros d’amende, soit la peine maximale, et a mis en place une commission de réparation qui a permis à plus de 1 800 salariés de demander réparation avec une base minimale de 10 000 euros qui avait été fixée par le tribunal. Du côté des personnes physiques, Didier Lombard le PDG à l’époque des faits, Louis-Pierre Wenes et Olivier Barberot ont été déclarés coupables de harcèlement moral institutionnel et condamnés à un an de prison dont 8 mois avec sursis ainsi qu’à 15 000 euros d’amende. Jacques Moulin, Brigitte Dumont, Nathalie Boulanger et Guy-Patrick Cherouvrier avaient été condamnés pour leur part à 4 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende. Les différents prévenus avaient également été condamnés solidairement à 40 000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral.
