Source : lesechos.fr (22 juillet 2015)
Le burn-out bénéficiera seulement d’un « début de reconnaissance » dans la loi sur le dialogue social.
La loi sur le dialogue social comprendra « un début de reconnaissance » du « burn-out », mais ce syndrome d’épuisement professionnel ne figurera pas « au tableau des maladies professionnelles », a précisé ce mercredi le ministre du Travail, François Rebsamen.
Cette reconnaissance du « burn-out » ne figurait plus lundi dans le texte adopté par le Sénat, mais le gouvernement devrait la réintroduire d’ici à jeudi à l’Assemblée nationale en vue de l’adoption définitive du projet de loi.
Un début de reconnaissance
« Le burn-out, c’est un début de reconnaissance. C’est normal, ça peut exister. Mais ce n’est pas une maladie qui peut figurer au tableau des maladies professionnelles, parce qu’elle n’est pas uniquement liée au poste de travail », a expliqué M. Rebsamen sur Europe 1.
« Et donc j’ai renvoyé à des commissions régionales qui pourront, quand il y a des cas très précis, y répondre », a-t-il ajouté.
La reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle ne sera donc « pas systématique ». « On ne peut pas faire, j’allais dire, comme si cela était uniquement dû au travail. Des fois c’est dû au travail, des fois il y a des causes personnelles », a-t-il justifié.
Le ministère du Travail reste donc ferme sur sa position. En mai, déjà, il avait affirmé préférer « mettre l’accent sur la prévention » , arguant de la difficulté à définir la part de stress imputable à l’entreprise et celle liée à la vie privée.