Source : acteurspublics.com (31 mai 2016)
Régis Turrini avait rejoint les équipes du groupe Altice, maison mère de Numéricable et SFR, en janvier dernier. Il vient d’être nommé président de la Fédération française des télécoms.
Head of Regulation, Government Affairs and Strategy du groupe Altice (maison mère de Numéricable et SFR) et – parallèlement – secrétaire général du pôle support au comité exécutif de SFR, depuis janvier dernier, Régis Turrini a été nommé président de la Fédération française des télécoms. Il remplace Didier Casas en poste depuis 2015.
Créée en 2007, la Fédération française des télécoms réunit les associations et opérateurs de communications électroniques en France. Elle a pour mission de promouvoir une industrie responsable et innovante au regard de la société, de l’environnement, des personnes et des entreprises, de défendre les intérêts économiques du secteur et de valoriser l’image de ses membres et de la profession au niveau national et international.
Commissaire aux participations de l’État, directeur de l’Agence des participations de l’État (APE) entre septembre 2014 et août 2015, la décision de mettre un terme à aux fonctions de Régis Turrini, moins d’un an après son arrivée à l’APE, en juillet 2015 avait soulevé une petite polémique. L’entourage d’Emmanuel Macron, avait alors confié à l’AFP que ce décision « [avait] été prise en parfaite intelligence » avec Régis Turrini.
Une longue expérience dans le privé
Avocat au Barreau de Paris, formé sur les bancs de Sciences Po Paris et énarque (1989, promotion Liberté, Egalité, Fraternité), Régis Turrini, 56 ans, a débuté sa carrière comme conseiller de tribunal administratif et de Cour administrative d’appel, avant d’intégrer les cabinets Cleary Gottlieb Steen & Hamilton (1989-1992) puis Jeantet & Associés (1992-1995), en qualité d’avocat d’affaires. Il rejoint, en 1995, Arjil & Associés Banque comme conseiller de la gérance, puis gérant et enfin, à compter de 2000, comme associé-gérant.
En 2003, Régis Turrini rejoint Vivendi en tant que directeur, chargé des fusions et acquisitions, puis directeur de la stratégie et du développement.
