L’arrivée du trublion Free, en janvier 2012, a exacerbé la concurrence sur le marché français, faisant baisser les prix pour les consommateurs au prix de marges rognées pour les opérateurs. M. Richard a noté que les difficultés qui empêchent jusqu’à présent la consolidation des télécoms en France étaient « une question de prix » et de « compatibilité avec le droit de la concurrence ». « Ce n’est pas pour autant que la consolidation va se faire. Pour qu’elle se fasse, encore faut-il que les opérateurs trouvent des accords pour ce faire. Ca n’a pas été le cas jusqu’à maintenant », a-t-il relevé.
Pour réussir, une fusion rapprochement doit être « créatrice de valeur pour les actionnaires ». Elle doit aussi être « bonne pour les clients ». « En particulier, il faut qu’elle permette une relance des investissements et l’accélération du déploiement du très haut débit (…) et qu’il n’y ait pas de casse sociale », a-t-il détaillé. Orange a examiné l’hypothèse d’une acquisition de son concurrent Bouygues Telecom avant de jeter l’éponge début juillet. Iliad, maison mère de Free, a indiqué hier ne plus être intéressé par des acquisitions en France alors que le groupe s’est lancé dans une tentative d’expansion aux Etats-Unis avec une offre sur T-Mobile US, filiale de Deutsche Telecom.
« Nous n’allons pas nous impliquer dans la consolidation en France. Ce n’est pas à l’ordre du jour », a assuré Maxime Lombardini, directeur général du groupe au cours d’une conférence de presse.