Source : LE FIGARO(21 Novembre 2014)
La CFDT a réuni 24,12 % des suffrages exprimés, en hausse de deux points par rapport aux dernières élections en 2011 (21,85 %).
La CGT vient de subir un revers historique chez Orange. Les élections professionnelles chez l’opérateur, au vu des résultats à la sortie des urnes vendredi soir, ont des allures de révolution pacifiste.
Jusqu’à présent, la CGT avait toujours régné en maître parmi les instances syndicales d’Orange et, avant cela, celles de France Télécom et des PTT. Une page s’est tournée le 21 novembre. La CFDT a réuni 24,12 % des suffrages exprimés, en hausse de deux points par rapport aux dernières élections en 2011 (21,85 %). Les syndicats réformistes (CFDT, FO et CFE-CGC) totalisent plus de 55 % des voix, et, là aussi, c’est une première. La CGT, elle, chute de trois points avec 19,56 % des voix. La CGT et SUD sont donc mis en minorité.
De son côté, la CGT pointe un scrutin tenu dans « un contexte de déstabilisation politique et sociale dans l’entreprise et au-delà, de coupes claires dans les effectifs (plus de 6000 emplois supprimés en trois ans), de campagne calomnieuse envers la CGT visant à affaiblir le syndicalisme de lutte» et « de la promotion d’un syndicalisme consensuel et réformiste».
Le directeur des ressources humaines d’Orange, Bruno Mettling, s’est lui réjoui de la participation en « léger progrès» par rapport à 2011. Il a souligné qu’avec un taux supérieur à 73 % la tendance est « en rupture avec ce qui est observé dans le privé, avec un taux de 42,78 % en 2013».
« Nous y voyons la confirmation de la vitalité et de la qualité du dialogue social chez Orange», a-t-il déclaré à l’AFP.