Stéphane Richard bientôt président du Port de Marseille ?

Revue de Presse

Source : capital.fr ( 1 mars 2021 )

Le Grand port maritime de Marseille (GPMM) est à la recherche d’un nouveau président du conseil de surveillance, depuis la mort de Jean-Marc Forneri en fin d’année 2020. Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, est pressenti pour occuper ce poste d’enjeu.

Le Port de Marseille est à la recherche d’un nouveau président. Depuis la mort de Jean-Marc Forneri, survenue le 28 décembre 2020, c’est Élisabeth Ayrault qui assure par intérim la présidence du conseil de surveillance du Grand port maritime de Marseille (GPMM). Et pour lui succéder, c’est le PDG d’Orange, Stéphane Richard, qui est pressenti, selon le site d’informations locales Gomet’.

Rien n’est confirmé pour le moment, car c’est du côté du ministère de l’Économie qu’une commission doit prendre cette décision. Et à Bercy, on indique simplement qu’une procédure a été lancée sur ‘une base ouverte et objective’ pour avaliser cette nomination, indique La Provence, le 28 février. Et Stéphane Richard pourrait avoir de la concurrence face à la commission.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), Renaud Muselier, a également son mot à dire dans la nomination de cette présidence. Il a indiqué avoir donné sa faveur au patron des télécommunications, tout comme le ministère des Transports de Jean-Baptiste Djebbari.

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Les investissements continuent d’affluer

L’enjeu est d’importance. Le GPMM, qui a le statut d’établissement public à caractère industriel et commercial, est en plein essor depuis une décennie. Si le trafic global a chuté de 12,7% en raison de la crise du coronavirus, pour s’établir à 69 millions d’euros, les investissements continuent d’affluer. Selon La Provence, ils devraient atteindre 340 millions d’euros d’ici à 2024.

En tête des objectifs commerciaux du Port de Marseille se trouve la réduction de l’écart entre les recettes liées à l’activité portuaire et les recettes dites domaniales. Dans cette optique, le GPMM envisage notamment d’aménager des bassins à Fos-sur-Mer. ‘Avant de céder des droits à construire, nous voulons mieux connaître les contraintes économiques et environnementales, ainsi que les attentes de nos partenaires sur les vingt ans à venir’, a fait savoir le président du directoire, Hervé Martel, aux journalistes du Moniteur, média spécialisé dans le BTP.