4 mai – L’UNSA s’est engagée pour que le syndicalisme français fasse l’effort de surmonter ses divisions en se rassemblant symboliquement sur ses grandes revendications ce 1er mai 2015, journée de solidarité internationale entre les travailleurs, répondant à l’appel de la Confédération Européenne des Syndicats.
La démarche de l’UNSA était volontariste et loyale, fondée sur la conscience du grave danger que la montée du populisme extrémiste et de l’intolérance font peser sur la démocratie dans notre pays
En ce 1er mai 2015, le bilan que tire l’’UNSA est mitigé. Cette démarche intersyndicale, actée nationalement avec l’UNSA par la CGT, la FSU et Solidaires, n’a débouché que partiellement. Si elle a été respectée notamment en Île de France, ce n’est pas le cas dans près des 2/3 des départements où le non respect de la plate-forme nationale a dominé, rendant impossible ce rassemblement
L’UNSA déplore cet état de fait qui en dit long sur l’état du syndicalisme français, en partie incapable de tenir une cohérence nationale et de se transcender pour se sortir de ses enfermements idéologiques.
Ce constat renforce la conviction de l ’UNSA que le syndicalisme français a un besoin urgent de rénovation et d’oxygénation