L’évaluation de la 2ème année de mise en œuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, établie par François Chérèque en janvier 2015, les nouvelles solutions face au chômage de longue durée exposées début févier par le ministre du Travail, François Rebsamen et les rapports issus des cinq groupes des États généraux du Travail social, posent les orientations de dispositifs de lutte pour l’inclusion positive.
Ces différents rapports ont pour objectif d’apporter des réponses aux différents publics en difficulté ainsi qu’aux professionnels qui en ont la charge afin de résorber les poches de pauvreté et, pire, de non-droit.
L’UNSA réaffirme que toute mesure de soutien à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion et pour l’inclusion de chacun dans tous les territoires est une preuve de démocratie active qui participe au développement économique, social, culturel et à la citoyenneté partagée. Notre syndicat prend part à ce combat garant de la cohésion sociale d’autant qu’il engage notre présent et celui des générations montantes pour lesquelles l’accès à la santé, l’éducation et la formation sont les investissements indispensables au développement humain.
Certes, la France consacre un des budgets les plus importants des pays de l’Union européenne en termes de prestations et aides aux personnes mais le constat est qu’il ne cible pas suffisamment les publics défavorisés. En effet, diverses études dénombrent plus de 2 millions d’enfants de familles pauvres.
L’UNSA est en alerte quant aux propositions que le Premier Ministre Manuel Valls annoncera mardi 3 mars afin de lutter plus efficacement contre la pauvreté et l’exclusion d’un nombre grandissant d’adultes et d’enfants.