Source : altermonde-sans-frontiere.com (17 mai 2015)
L’hiver 2016 devrait, enfin, sonner le glas des zones blanches. Tout un chacun pourra alors profiter avec son smartphone d’une couverture réseau, au moins en 2G, même nos compatriotes qui habitent dans les villages les plus reculés de la Creuse ou des Hautes-Alpes. La 3G et la 4G devraient suivre en 2017.
C’est en tout cas l’ambition du Premier ministre Manuel Valls et du ministre de l’Économie Emmanuel Macron, qui a livré, fin avril, le calendrier des échéances. Maintenant, la balle est dans le camp des quatre opérateurs (Orange, Bouygues, SFR-Numéricâble et Free) pour arriver à un accord et se répartir la tâche. Et quand bien même ils ne parviendraient pas à trouver un terrain d’entente, Orange a d’ores et déjà indiqué qu’il pourrait s’acquitter en solo de cette mission. « Nous serions prêts à démarrer seuls un tel partenariat avec les collectivités dès cet été, déclarait Stéphane Richard, le patron d’Orange, au quotidien Les Échos. On ne peut pas être l’opérateur qui dit qu’il faut couvrir toutes les zones et ne pas s’occuper des zones blanches, j’en fais un symbole. »
Un peu grandiloquent, on vous l’accorde. Il n’empêche qu’il resterait environ 170 communes encore maintenues à l’écart des programmes de couverture selon les derniers recensements de l’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms. Colmater ces brèches dans le maillage de l’Hexagone, pourrait coûter quelques dizaines de millions d’euros à Orange
Dans les campagnes, on ne s’apprête pas pour autant à sabrer le champagne. En 2006, les opérateurs téléphoniques s’étaient déjà engagés à éradiquer les zones blanches et ils avaient jusqu’en 2011 pour le faire…